Jusqu'à la fin du XIXème siècle, le thé était très cher et on n’en buvait qu’à la cours et chez les nobles, le considérant comme médecine (par exemple, le docteur le prescrit au Tsar Alexey Mikhaylovich pour soigner ses maux d’estomac).
Ce qui change tout : zavarka !
Lorsque l’on déguste le thé, le samovar se dresse toujours au centre de la table aux côtés d'une théière. Le mot « samovar » signifie en russe « qui bout par soi-même » et la petite théière contient un thé très concentré - zavarka. Chaque hôte en verse la quantité nécessaire dans sa propre tasse avant de la diluer en ajoutant de l'eau brûlante.
Qu’est-ce qu’il chante, le samovar?
Les russes croient que chaque samovar a sa personnalité. La forme du samovar nous permet d’entendre les différents stades de l'ébullition de l'eau : elle commence par « chanter », puis « bruire » et enfin « gronder comme la tempête ». C'est lorsque l'eau bruit, qu'elle est prête. On dit que « le samovar chante ». En Russie, le premier samovar en cuivre a été fait en 1778 par un armurier russe Fedor Lisitsyn et ses deux frères dans la ville de Tula, le cœur de l'industrie métallurgique russe. Par conséquent l'expression « amener son propre samovar à Tula » est employée pour décrire une action imprudente ou injustifiée.
Êtes-vous vraiment russe ? Vérifiez si vous l’êtes bien!